13 Mai 2022

Je reprends..

La ballade de Rosemonde

Rien de spécial à dire, ça connote grave.. mais ça doit être moi 🙂

Nous laisseront-ils un jour

J’aime ces moments où il y a comme un relâchement.. Là c’est Clément qui s’évade… en tentant un twist (?) On entends dans le fond le « public » qui ne demande que ça…  Ca arrivera de temps en temps.. Vu que quand même, l’ambiance de ce compte est assez dense, il faut des fois décompresser…Le détail que j’adore c’est l’étiquette qui déborde de la casquette…

On a là au niveau du son, un objet de ma mission sur terre, c’est de prôner l’utilisation de la bonnette sur les micros pour éviter l’effet des plosives..

(https://www.prestavoice.com/astuces-pour-plosives/)
Là on a un exemple pas trop violent, mais quand même… Le tort que j’ai eu , c’est d’amener sur le tournage des bonnettes dont certaines comportaient négligemment des poils de chat…

La chanson de Marie

Il va y avoir deux version:

La deuxième version va être à nouveau chanté , mais avec un manteau…et… « a capella »  je trouve alors qu’il se passe quelque chose de plus… non?

Et en plus, même à capella, ça chante juste… 

Arriver à glisser l’air de rien, dans les paroles « Ce n’était qu’un début continuons le combat » je trouve ça assez malicieux , ça c’est le boulot d’Anouk qui  a écrit l’ensemble des textes du conte…

Léa qui incarne …Marie… [Là je ne résiste pas à lui construire un mythe sur mesure] J’ai tout de suite senti que j’avais devant la caméra, une très grande professionnelle. D’ailleurs, déjà toute petite, ses parents artistes tous les deux ont compris qu’il fallait l’encourager.  Puis très vite une carrière qui s’ouvre, qui lui donne cette assurance qu’elle obtiendra  bien qu’encore jeune, après de nombreuses années de travail intense… Tout au long de sa carrière elle saura saisir les chances qui s’offrent à elle, n’hésitant pas à chaque fois à tout donner… avec cette certitude qu’ont les grand-e-s artistes, qu’ils/elles en sont…

On sent ici la dimension exceptionnelle de l’artiste quand  avec juste un manteau sur les épaules, elle sait donner à son personnage une dimension nouvelle, encore plus profonde…

Grace à sa conviction que quand on veut on peut, sa déjà longue carrière sera jalonnée de succès parfois foudroyants…

En, fait pas du tout, après avoir discuté un peu avec elle, cela ne fait qu’assez peu de temps qu’elle s’y est mise… tout en se permettant de faire une enfant… Ces deux choses sont nouvelles pour elle…Moi ça me bouleverse…

Là ,je ne maitrise pas encore bien cette caméra ce qui fait  que l’image est parfois un peu floue… Quant à la deuxième caméra qui est fixe, j’aurais dû la recadrer avant, parce que Léa est trop bord cadre, ce qui fait que je ne peux pas masquer autant que je le voudrais les erreurs de l’autre caméras. (Je suis clair, là?)
Il y a mon ennemi le chauffage qui se fait entendre… Je n’ai pas voulu chasser le bruit.. parce que la voix perdait alors quelque chose.. Et puis ça rajoute une ambiance…

Colonne Vendôme

Là on est carrément dans la cancel culture 🙂

J’aime bien de temps en temps, revenir à des bases du genre « Démolissions tout » On fait pas dans la nuance… des fois c’est nécessaire… ça fait du bien…

Là encore, j’ai laissé le bruit du chauffage, ça dramatise un peu plus…

Que Léa me pardonne à nouveau de l’avoir mise hors chant dans les plans larges. (On peut pas être partout 🙂 )

Là encore, j’ai laissé le bruit du chauffage, ça dramatise un peu plus…

Que Léa me pardonne à nouveau de l’avoir mise hors chant dans les plans larges. (On peut pas être partout 🙂 )

La chanson des jeunes filles

Lise , d’après ce que j’ai compris, ne pouvait pas venir en journée… Il se pourrait qu’elle avait besoin de gagner sa croûte… Bon , moi qui écoute France Culture, les z’artistes ne parlent jamais de ça… Sur France-Culture, les z’artistes , sont bien au-dessus de ces problèmes là… c’est l’art qui est nourrissant, qui paye le loyer, qui fournit la carte bleue, c’est une évidence , pas besoin d’en parler.

Je m’égare.

Il y a eu la version du début d’aprême, et ce coup-ci c’est la version du soir, voir de la nuit…23h…

Lise est au centre des trois qui jouent carrément les personnages  …

« Mais nous, filles, femmes et mères lutterons jusqu’à reprendre notre liberté !!! »
Finir sec sur ça ! ça envoie du bois.. 🙂

Clément à l’accordéon est hors champ…

Comme souvent, je vois, dans mes images plein d’imperfections, mais l’ambiance sur ce morceau était en mode, bonheur d’être là, et ça se voit, non? C’est ça l’essentiel !
Quelques bruits de micros.. tant pis…

La ballade de Rosemonde (soir)

Là aussi, c’est la version nocturne après 23h…

Indépendamment de la qualité de l’interprétation…

J’en profite , pour dire ma stupéfaction par le boulot de mélodiste qu’à fait Mylène sur ce conte… Je trouve ça exceptionnel , à la fois accessible et exigeant… On est d’accord que je suis totalement objectif quand je dis ça… Mais quand même.. il n’y a aucune facilité, on est jamais dans la ritournelle facile … et en même temps, ça accroche bien, ça transporte…

Enfin, moi ça me fait ça…

Chaque morceau est sur mesure, il y en a une bonne douzaine quand même…

Le fait de bosser dessus, de les avoir entendus maintes fois à leur création, fait que je les ai intériorisés, et qu’ils font partie de mon folklore personnel… Quand tu te surprends en faisant le ménage à fredonner une chanson, presqu’à l’insu de ton plein gré, qu’elle ressortira dans les moments parfois incongrus… c’est fait , elle est dans ton folklore… Et tu regrettes que ce folklore-là ne soit pas universel… Non faut pas pousser non-plus, mais au moins largement partagé…

J’ai été jusqu’à lui dire que ça m’évoquait Mère Courage de B.Brecht (Que j’avais vu au TNP, tu n’étais pas né 🙂 )

Germaine Montero  » Mère courage  » – 17 cms Le chant du monde LDY 4007 (1953)

Atelier chant ?

Ce sont ces moments-là , où j’imagine que c’est exactement ce pour quoi je suis là.

C’est quand ça travaille et que c’est filmable… Là j’ai deux problèmes, c’est que le chauffage continue à faire son ronron qui parasite les voix. C’est aussi que j’ai My de dos, et donc ce qu’elle dit n’est pas toujours compréhensible. On ne peut pas tout avoir.. Ce qui est bien , c’est que les trois semblent m’ignorer complètement, je peux les voler sans vergogne… Il y a aussi Clément en fond qui est là en soutiens infaillible

Ça va répéter au sens propre… Zeta est une rappeuse, complètement à l’aise quand elle rappe avec My dans « ici c’est Paris » Ici on lui a demandé de faire des choses qu’elle n’a pas l’habitude de faire. My et Léa vont l’assister.

C’est pas le choc des cultures, bien sûr, on va dire que c’est une rencontre de deux cultures et il faut que ça infuse… Et à force de répétitions, d’indications passant autant par les mots , par la musique, que par des regards (très importants les regards) la sauce va prendre… Au bout de ces 20 minutes et de répétions infinies j’assiste à des voix qui se mélangent harmonieusement… C’est encore fragile, mais les fondations sont posées…

Je suis là je filme, je ne veux pas en perdre une miette.

Il y  là en permanence une patience, une douceur , une tendresse dans les échanges… un jeu aussi…

A se demander si c’était des mecs…

J’ai coupé au minimum, gardé le maximum… pour moi, c’est pas trop long.. pour toi…?

J’ai saisis aussi l’occasion de montrer que ce qui se passe autour de Gervaise, c’est du boulot, ça ne se fait pas tout seul…

Montrer la quantité de travail sans que ce soit trop long ? Ben non, ce sera long.. mais moi je ne trouveopas, et comme c’est moi qui a le pouvoir 🙂

Les Mains pures

Là on a les résultats de l’ « atelier chant » 🙂

Si tu t’es payé les 20 mn d’atelier, tu seras alors sensibilisé-e un peu plus, à ce qui se passe là… tu apprécieras comment les voix se marient…  et comment ça va rentrer dans ton folklore personnel 🙂

Là je n’ai plus qu’une caméra qui tourne, donc les erreurs ne peuvent pas être masquées par l’autre caméra. Je ne savais pas qu’on  n’allait faire un nocturne donc je n’avais plus d’autres batteries chargées…

Le son n’est pas terrible, pour comprendre les paroles.. elles sont ici…

Nous les femmes

Lise est là, avec son violon… ça se termine par un bal…

Là encore les paroles ne sont pas faciles à saisir, elles sont là

Ici c’est Paris (La nuit:) )

 Ce sera le dernier morceau de ce Mercredi … toujours avec une seule caméra…. c’est la séquence que j’ai utilisée au début de ce Mercredi  pour faire une tentative (ratée?) digne de Méliès, Jean Christophe Averty, et je ne sais pas qui… Mais en fait ,cette version nocturne se suffit à elle -même… Il y a de l’énergie joyeuse…

Je vais faire une suggestion qui peut paraître idiote, c’est que « Thiers, Thiers méchant Thiers » Je trouve ça un peu trop « gentil », pour le mec qui est responsable de 25.000 morts ? J’aurais mis « Thiers Thiers, Salaud de Thiers! » Des fois je me prends pour… désolé…

C’est le dernier morceau, pour cette journée…

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